J'écris au sujet de l'explosion qu'il i y a eu à L'Accueil Bonneau de Montréal. Quelle tristesse pour toutes les personnes en deuil et souffrantes et les démunis. Je dois cependant vous dire que c'est rien qu'un petit accident. Quand il va y en avoir un sur les réseaux de transport, il risque d'avoir beaucoup plus de morts, de blessés et de pertes matérielles...
Gaz Métropolitain a mis plusieurs heures à colmater la brèche et les professionnels étaient à Montréal. Que se passerait-il si un accident arriverait dans des municipalités aussi éloignées des services que celles des municipalités frontières? Pourriez-vous demandez à TOM de combien de fois la pression dans un tu a de 24 pouces est supérieure à cet du'un tuyau domestique? Il se pourrait que ce soit d'environ 6 400 fois...
A l'émission Country Canada, il y a eu un rapport d'une rupture de gazoduc de gaz naturel, appartenant justement à Trans Canada Pipelines Limited, à Rapid City au Manitoba, le 29 juillet 1995. Pourquoi les médias ne se serviraient-ils pas de cette émission pour renseigner les gens sur ce que pourrait être une éventuelle explosion?
Pourquoi le gouvernement et les compagnies prennent-ils la population en otage au nom de l'économie? Pourquoi le gazoduc que TQM veut installer vers PNGTS passerait-il en Estrie? Selon le rapport d'étude approfondie de l'Office national de l'énergie, en page 5, 90 % des volumes transportés par gazoduc seraient exportés aux États-Unis. Pourquoi le Québec subirait-il des responsabilités et des coûts (santé, sécurité, etc.) supplémentaires pour un service destiné aux États-Unis? Pour le gouvernement, s'assurer des votes pour les prochaines élections et la création de quelques emplois temporaires ne justifient pas une telle bêtise et une te le dictature.
TQM s'est abondamment servi des médias pour dire que les travaux commençaient. TQM pratique la désinformation depuis le début. Les relationnistes ont omis de dire qu'il y avait des appels en Cour, des audiences de tracé détaillé qui s'en venaient et que TQM n'a pas la permission de construire à ces endroits, que le tracé peut toujours changer et que si elle le fait, c'est à ses risques. Il est grand temps que les médias accordent la parole aux gens qui s'opposent au passage de ce projet de gazoduc TQM en Estrie.
Lucie Roy-Alain
East-Hereford